Un espace colorimétrique est un ensemble de couleurs appelé également gamut. Il définit ce qu’un dispositif est capable de reproduire. Par exemple, le gamut d’un écran représente toutes les couleurs qu’il est capable d’afficher, celui d’une imprimante toutes les couleurs qu’elle peut imprimer…

Voici différents gamut intégrés dans le diagramme de chromaticité CIE (x,y). Ce diagramme établit une représentation en deux dimensions des couleurs perceptibles par l’œil sans tenir compte de leur luminance.

Intéressons nous maintenant aux synthèses des couleurs qui vont vous permettre de comprendre comment est fabriqué une couleur.

Le schéma ci-dessus vient du site internet typocentre.fr/la-gestion-des-couleurs dans la partie « les espaces colorimétriques ».

Il existe deux types de synthèses :

Synthèse additive (couleur lumière)

On parle de synthèse additive des couleurs quand on additionne plusieurs sources lumineuses colorées pour former une nouvelle couleur. Elle est constituée des trois lumières de base, les couleurs primaires rouge, vert et bleu. La synthèse additive concerne tous les mélanges de couleurs d’origine lumineuse tels que les spots, videoprojecteurs, moniteurs CRT ou LCD, écrans de télévisions, scanners, appareils photo numériques…

En mélangeant les couleurs primaires, nous obtenons les couleurs secondaires. Les couleurs secondaires sont plus claires que les primaires, elles absorberont moins de lumière, c’est pour cela que leur synthèse est appelée additive.

Si on mélange à égalité les trois couleurs primaires rouge, vert, bleu, on obtient du blanc. En l’absence de lumière, c’est le noir.

Synthèse soustractive (couleur matière)

Dans la synthèse soustractive la source lumineuse est le support (souvent le blanc du papier). Chaque dépot de colorant sur le papier va soustraire une certaine quantité de luminosité au papier. Elle est constituée de 3 couleurs de base, les couleurs primaires cyan, magenta et jaune. Elle concerne tous les mélanges de couleurs exploitant l’éclairement d’un support comme la peinture artistique, la teinture, les encres d’imprimerie ou d’imprimantes, mais aussi la projection d’une diapositive sur un écran, certains procédés de tirages photographiques…

En mélangeant les couleurs primaires, nous obtenons les couleurs secondaires. Les couleurs secondaires sont plus foncées que les primaires, elles absorberont plus de lumière, c’est pour cela que leur synthèse est appelée soustractive.

Si on mélange les trois couleurs primaires cyan, magenta, jaune, on devrait obtenir du noir (toute la lumière est absorbée). Mais ce n’est pas aussi simple, car en mélangeant les matières, une peinture jaune, par exemple, on les dilue (elles sont moins concentrées) et elles laissent échapper un peu de couleur. C’est pour cela qu’on utilise aussi du noir, pour assombrir les teintes.


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